Après huit ans de
chiffres rouges, l’exercice 2022 de la Ville de Sierre boucle sur des chiffres
noirs réjouissants. L’excédent de revenu se monte à 500'000 francs, soit un
résultat qui s’inscrit en nette amélioration de 4.9 millions de francs par
rapport aux prévisions budgétaires. La marge d’autofinancement s’établit à 11.5
millions de francs, en progression de 5.5 millions par rapport au budget. Cette
situation résulte essentiellement de facteurs fiscaux, en particulier sur les
personnes physiques, par nature la catégorie la plus stable.
La comparaison des
comptes 2022 avec le budget met également en évidence des écarts dans les
participations de la Ville à certaines institutions. Les coûts se sont révélés
moins hauts que prévus notamment pour le CMS, les crèches et UAPE, et la PRVC,
pour lesquels les prévisions avaient manifestement été trop pessimistes.
Sérénité pour le futur
La situation actuelle
devrait perdurer. D’une part, suite à un changement législatif, la Ville
diminue son financement consacré aux écoles du degré tertiaire. Cette réduction
se fera par étape, d’un quart chaque année, de 2023 à 2026. D’autre part, bien
que toujours incertaines, les recettes nettes issues des aménagements de
production devraient également augmenter. La demande en énergie renouvelable
devrait progresser sur les marchés de l’électricité, dans un contexte national
de volonté de restreindre la dépendance aux énergies fossiles.
Du côté des
investissements, ils se situent dans le même ordre de grandeur que ceux
réalisés en 2021. Ils se montent à 11.1 millions de francs, et comprennent notamment
le début des travaux de rénovation de l’école de Borzuat, la réfection de
routes communales et la participation aux routes cantonales, l’amélioration du
réseau d’eau potable ou encore les nouveaux aménagements urbains à proximité de
la gare.
La Ville de Sierre envisage
l’avenir avec sérénité, en s’appuyant sur des faits et des perspectives qui se
veulent optimistes. C’est pourquoi le Conseil municipal a estimé que le moment
est bien choisi pour avoir une politique résolument orientée vers la durabilité
et le développement d’énergies renouvelables, en créant un fonds «Energie et
Climat», dont le règlement sera soumis au Conseil général.